Un leader serait celui qui a développé et musclé « son intelligence émotionnelle», terme sacralisé par Daniel Goldman dans les années 90 : Le fameux leader « transformationnel » terme né au Canada pour évoquer les leaders qui permettent la transformation grâce à leur intelligence émotionnelle.
Reposant sur la conscience que nous avons de nous-même, de nos propres ressentis et de nos sentiments, l’intelligence émotionnelle se résume dans notre capacité à les exprimer, à les accueillir et à les comprendre aussi bien pour soi que pour les autres, pour une plus grande fluidité et une meilleure efficacité de nos relations interpersonnelles.
Les 4 principales émotions sont :
- La peur,
- La joie,
- La colère,
- La tristesse.
Elles sont définies par la psychologue, Isabelle Fillozat comme « des réactions physiologiques à des sollicitations extérieures ». Elles nous permettent de nous sentir pleinement vivants et de nous protéger des sollicitations extérieures.
Par exemple, c’est la peur qui nous permet le sursaut d’énergie pour nous protéger.
En revanche, nous confondons souvent les émotions authentiques, ce mouvement qui va de l’intérieur vers l’extérieur à la suite d’une stimulation, et les réactions émotionnelles parasites.
Les réactions émotionnelles parasites nous posent problème. Si nous n’avons rien à craindre de nos émotions authentiques comme, par exemple, « la saine colère » qui nous permet de « dire non », nous avons à redouter la réaction émotionnelle parasite que nous prenons pour de la colère et qui devient alors de la violence.
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